Haute-Saône : des travailleurs italiens pour remplacer les intérimaires
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Contraints au chômage partiel à cause de la pénurie de composants chez Fiat en Italie, 200 salariés italiens ont été envoyés à Vesoul afin de travailler pour le groupe en France, ce qui inquiète les syndicats.
Des travailleurs italiens salariés d'une usine Fiat située près de Naples, en Italie, sont arrivés à Vesoul (Haute-Saône) il y a quelques semaines. Ils étaient au chômage technique à cause de la pénurie de composants électroniques. Le groupe Stellantis a donc décidé de les délocaliser en Haute-Saône, où le besoin de main d’œuvre est important.
Nomadisme économique
“Au départ, on devait utiliser le traducteur du téléphone pour parler avec les collègues. Mais, maintenant, petit à petit, on commence à comprendre au moins les termes techniques”, raconte Mattia Amoroso, qui restera à Vesoul avec ses collègues au moins jusqu’en décembre. Depuis un mois, 200 ouvriers italiens ont été incités à venir travailler en France. Si le groupe plaide la solidarité entre ses différents sites, les syndicats s’inquiètent de ce nouveau nomadisme économique.
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