Dans l'usine Saint-Louis près de Caen (Calvados), sur les 85 employés qui travaillent actuellement sur le site, seuls huit seront maintenus. "J'ai la haine, c'est compliqué, il y avait une bonne entente ici, tout se passait bien, c'était comme une grande famille", explique une employée. À Marseille (Bouches-du-Rhône), la situation n'est pas bien meilleure : sur 58 postes, cinq seront sauvés.Un troisième site doit fermer l'an prochainÀ l'origine de ces fermetures d'usines, des mauvais résultats pour l'entreprise Saint-Louis, qui accuse de lourdes pertes à cause de la chute des prix du sucre. Un troisième site, à Eppeville (Somme) doit même fermer ses portes l'année prochaine. Ici, la direction de Saint-Louis assure que les postes ne seront pas supprimés, mais les syndicats sont inquiets, tout comme les 4 700 planteurs de betteraves sucrières qui travaillent pour le groupe.