Alors que des compagnies comme Air France semblent particulièrement touchées, les low-cost semblent moins souffrir de la crise : taux de remplissage à 90 %, ouvertures de lignes et même retour des bénéfices pour certaines compagnies. Alors pourquoi ? La première clé du succès est l'application de prix bas. Les low-cost ont cassé les prix d'appels pour capter ce qu'il reste de passagers. Exemple pour un Bordeaux (Gironde)-Lille (Nord) sur une compagnie irlandaise à 9,99 €. Ou encore un Nantes (Loire-Atlantique)-Montpellier (Hérault) à 9 € sur une low-cost espagnole.Coupes budgétairesLes compagnies à bas coûts ont aussi ouvert des destinations lucratives. Au total, une vingtaine de liaisons franco-françaises pour répondre à la demande des vacanciers restés dans l'Hexagone. Dans le même temps, les destinations européennes ont été fermées. Une flexibilité propre aux compagnies à bas coûts. Des coupes budgétaires radicales, avec des licenciements ou baisses de salaires, sont ainsi facilitées.