Ascoval : un rapport qui redonne espoir aux salariés
Les salariés de l'aciérie Ascoval ont décidé mercredi 31 octobre d'arrêter leur grève. Ils ont repris espoir. Bercy estime que l'offre du repreneur est solide.
Les salariés d'Ascoval sont toujours mobilisés, mais mercredi 31 octobre dans l'après-midi, pour la première fois, la colère a laissé place à quelques sourires. Quelques heures plus tôt, à Bercy, Bruno Le Maire réunissait l'ensemble des acteurs pour la reprise de l'usine, avec une bonne nouvelle à annoncer. Cette fois-ci, l'offre d'Altifort, celle de la dernière chance, est jugée solide et viable, mais il faut la concrétiser. "Nous avons maintenant quatre semaines, jusqu'à début décembre, pour arriver à consolider ce plan de financement, à rassembler toutes les propositions qui ont été faites et convaincre les banques de participer", a déclaré le ministre de l'Économie.
Deux conditions
Le repreneur semble avoir l'oreille des syndicats. Le directeur de l'usine assure lui être déjà en contact avec quatre clients sérieux. De nouveaux clients et des investisseurs, si ces deux conditions sont réunies, l'État aidera financièrement le projet de reprise d'Altifort. La semaine prochaine, le tribunal de Grande Instance devrait accorder un nouveau délai pour permettre au repreneur de finaliser le dossier.
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