Après avoir bloqué la gare d'Angers en marge de la venue d'Emmanuel Macron, les salariés d'Arjowiggins pourront rencontrer un conseiller du président

Les salariés de la principale papeterie d'Arjowiggins en France, basée à Bessé-sur-Braye (Sarthe), veulent se faire entendre à tout prix. Menacés de liquidation judiciaire, ils ont décidé d'entrer dans la gare d'Angers (Maine-et-Loire), jeudi 28 mars, pour bloquer les voies, engendrant des retards. Ils sont venus à Angers dans l'espoir de rencontrer le président au lendemain de leur "appel solennel" à l'État pour soutenir un projet industriel "crédible et viable".

Emmanuel Macron a fait le déplacement dans le Maine-et-Loire pour échanger avec des élus, puis des enfants, dans le cadre du grand débat. Plusieurs élus qui devaient participer au déjeuner avec le président de la République à Angers, dont le ministre de l'Ecologie François de Rugy, ont été retardés par le blocage de leur train au niveau de Sablé-sur-Sarthe.

Reçus par des conseillers d'Emmanuel Macron

Les salariés ont finalement obtenu gain de cause. Une délégation du site de Bessé-sur-Braye est reçue, jeudi à 15h30, à la Cité administrative d'Angers, par le préfet de région, la présidente de la région et la conseillère du président de la République, Anne-Claire Mialot, selon la journaliste de franceinfo sur place.

Ce rendez-vous avec une partie des salariés du site de Bessé-sur-Braye "prépare" une réunion plus globale prévue à 17 heures à Paris, et qui concerne l’ensemble des sites Arjowiggins. Elle doit être menée par Alexis Zajdenweber, conseiller économie, finances, industrie à l’Elysée.