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Évasion fiscale : "des banquiers francophones extrêmement discrets"

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Evasion fiscale : "des banquiers francophones extrêmement discrets"
Evasion fiscale : "des banquiers francophones extrêmement discrets" Evasion fiscale : "des banquiers francophones extrêmement discrets" (France 2)
Article rédigé par France 2
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9,4 milliards d'euros ont été récupérés par Bercy, grâce à sa cellule de régularisation créée après l'affaire Cahuzac. Dans quels coffres et quels pays se trouvaient l'argent des contribuables fraudeurs ? Justine Weyl répond à ces questions.

"Ils n'étaient pas bien loin de Bercy en réalité puisque 77 % d'entre eux étaient basés en Suisse", explique la journaliste Justine Weyl à propos des fraudeurs épinglés par Bercy. "Une seule frontière à traverser, franchissable en voiture, et des banquiers francophones extrêmement discrets, bref le paradis fiscal idéal, en tout cas jusqu'en 2014 date à laquelle la France et la Suisse ont signé un accord de coopération", ajoute la journaliste. "Deuxième pays, le Luxembourg. À noter que les îles caïman, les Bahamas et les destinations exotiques n'abritaient que de 2% de ces sommes."

Ils voulaient sécuriser leurs proches

Comment l'argent est arrivé là ? "Il s'agissait le plus souvent de comptes très anciens, des héritages ou des donations. Selon leurs déclarations, les contribuables pénitents n'étaient pas à l'origine de la fraude. On a appris l'âge moyen : 69 ans, leur motif de repentance : sécuriser leurs héritiers et leur région de résidence : l'Ile-de-France pour 40 % d'entre eux", ajoute Justine Weyl.

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