La moitié des occupants des HLM ne font pas partie des catégories modestes ou défavorisées
La Cour des comptes dévoile dans un rapport rendu public mercredi une série de treize recommandations pour améliorer le système de la politique du logement. Selon le rapport, la moitié des occupants des parcs HLM ne font pas partie des catégories modestes ou défavorisées.
Tenter d'améliorer le système, afin de le rendre plus juste et plus efficace : dans un rapport rendu public mercredi 22 février, la Cour des comptes dresse un vaste état des lieux de la politique du logement et dévoile treize recommandations.
Ils sont 1,9 million à attendre un logement HLM
Les Sages souhaitent notamment "une meilleure prise en charge des ménages modestes ou défavorisés, comme le prévoit la loi". 1,9 million de personnes attendent aujourd'hui une place en HLM. Et pour l'obtenir, elles attendent, en moyenne, quatre ans au niveau national, le double, huit ans, pour la seule région Ile-de-France. "Ce délai est trop long", estime la Cour des comptes, d'autant que les publics les plus en difficulté ne sont pas suffisamment pris en charge.
Seulement la moitié des ménages sous le seuil de pauvreté
Selon le rapport, les logements sociaux n'accueillent que la moitié des ménages sous le seuil de pauvreté, alors que tous pourraient y avoir droit. Surtout que la moitié des occupants des parcs HLM ne font pas partie des catégories modestes ou défavorisées.
Offrir plus de places aux ménages prioritaires ne passe donc pas forcément par la construction de nouveaux logements. Selon les Sages, il est possible d'améliorer immédiatement la situation, en modifiant les critères d'attribution en zones tendues et en ne gardant pas, pour une durée illimitée, des locataires dont la situation financière s'est améliorée.
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