Immobilier : la ville de Paris traque les locations illégales
Face au succès des plateformes comme Airbnb, certains propriétaires sont tentés, dans les villes touristiques, de louer leur bien une grande partie de l'année. C'est pourtant interdit par la loi, au-delà de 120 jours par an. La Ville de Paris part à la chasse aux locations illégales.
Deux agents du Bureau de protection des locaux d’habitation quadrillent en binôme le quartier touristique de Montmartre (Paris), à la recherche de fraudeurs. Elles interrogent les rares habitants qui acceptent d'ouvrir leurs portes. Dans chaque immeuble, les enquêtrices déposent des prospectus de leur passage et de rappel de la réglementation. La législation indique que seuls les propriétaires ont le droit de louer pour une courte durée, au maximum 120 jours par an.
Jusqu’à 50 000 euros pour les fraudeurs
Après le porte-à-porte, il faut encore faire de nombreuses vérifications. "Il faut prouver que l’usage du local est bien un usage d’habitation, (...) et ensuite, il faut prouver qu’il ne s’agit pas d’une habitation principale, et qu’il est bien occupé en location de courte durée", explique Franck Affortit, adjoint au Bureau de protection des locaux d'habitation de la ville de Paris. 150 procédures sont engagées par an par la municipalité. Les fraudeurs encourent une amende qui peut aller jusqu’à 50 000 euros.
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