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Vidéo Logement : interdire les Airbnb dans certains centres historiques n'est pas un "tabou", selon le gouvernement

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Article rédigé par franceinfo
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La Première ministre va présenter lundi une série de mesures issues du Conseil national de la refondation consacré au logement.

Faut-il interdire les logements Airbnb dans le centre historique de certaines villes, comme ce sera bientôt le cas à Florence, en Italie ? "Il n'y a pas de tabou", répond Olivier Klein, ministre délégué à la Ville et au Logement, lundi 5 juin sur franceinfo. Selon lui, "ça fait partie des sujets que l'on doit mener dans le cadre de la décentralisation des politiques de logement, des réflexions qu'on mène avec les élus locaux".

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Ce n'est pas le seul point en débat, concernant Airbnb "la Première ministre va probablement annoncer un chantier de réflexion sur les fiscalités", indique Olivier Klein. Élisabeth Borne va en effet détailler, en fin d'après-midi, 200 mesures issues du Conseil national de la refondation (CNR) consacré au logement. "On verra ce que sera le point d'atterrissage", ajoute le ministre.

Une hausse d'impôts pour les meublés ?

Les propriétaires de meublés de tourisme doivent toutefois s'attendre à payer plus d'impôts. "À un moment, si on veut privilégier le logement de ceux qui vivent là et qui veulent travailler là, il va falloir trouver des mesures plus équilibrées", admet-il. À l'heure actuelle, un propriétaire qui loue ce type de logement bénéficie d'un abattement fiscal de 71%, sous conditions.

Le gouvernement compte s'attaquer à un autre problème. "Je me bats pour que quelqu'un qui n'est pas capable de respecter les règles de sortie des passoires thermiques de son appartement ne puisse pas d'un seul coup le basculer dans le meublé touristique, lance-t-il. On travaille à empêcher ça, dans le cadre d'un projet de loi qui sera étudié à rentrée."

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