Le ministre du Logement, Julien Denormandie, dit avoir identifié 14 sites prioritaires en France en raison de leur vétusté.
Un immeuble de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), trop vétuste, a été évacué en septembre 2018. "Il y a des éléments qui se sont effondrés au deuxième et au troisième étage", rapporte Djamal Ait Ouazzou, architecte de sécurité à la mairie de Saint-Denis. Même s'il n'y a plus d'habitant, cet immeuble représente un danger pour la sécurité des riverains et selon cet architecte municipal, ce n'est pas un cas isolé à Saint-Denis. "Potentiellement 40% de l'habitat privé sur la ville est touché par une procédure de péril ou d'insalubrité", révèle-t-il.
2,5 milliards d'euros débloqués par le gouvernement
Il y a Saint-Denis, mais aussi Marseille (Bouches-du-Rhône) ou encore Montpellier (Hérault). Le gouvernement a identifié 14 zones prioritaires, 450 000 logements sont considérés comme indignes en France. Le centre historique de Rennes (Ille-et-Vilaine) compte des dizaines de logements dégradés également. Sur les 1 500 immeubles du centre-ville, 600 sont dégradés, dont 300 fortement. Le mois dernier, le gouvernement s'est engagé à débloquer 2,5 milliards d'euros pour lutter contre les propriétés insalubres.
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