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Marseille : un appartement loué par un maire-adjoint reconnu insalubre par la ville

André Malrait, adjoint au maire de Marseille délégué au patrimoine et aux monuments historiques, a assigné en justice son ex-locataire pour non-paiement des loyers, rapporte également France Bleu Provence.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Les photos du rapport d'huissier en date du 1er mars 2019. (CAPTURE ECRAN DES PHOTOS DU RAPPORT D'HUISSIER)

Un appartement loué par l'adjoint au maire de Marseille délégué au patrimoine et aux monuments historiques, André Malrait, a été reconnu insalubre par le service d'hygiène et de santé de la ville en mars dernier, rapporte France Bleu Provence, mercredi 3 avril, confirmant une information de Marsactu

>>> Voir les photos du logement que s'est procuré France Bleu Provence

L'adjoint à la santé et au service d'hygiène de Marseille, Patrick Padovani, a adressé un courrier daté du 11 mars 2019 au propriétaire pour lui annoncer que "la Ville de Marseille a constaté une situation d'insalubrité" et le met "en demeure de prendre" plusieurs dispositions "dans un délai d'un mois" pour "remédier aux causes de moisissures" dans le salon, la cuisine et le placard, les faire traiter et notamment "équiper de ventilations réglementaires la cuisine, la salle de bain, les cabinets d'aisance".

Ce courrier fait suite à un procès-verbal réalisé par des huissiers le 1er mars 2019. Il a été demandé par une ancienne locataire qui a quitté le logement au mois de mai 2018. L'élu aurait réalisé les travaux demandés dans son logement dans le délai imparti, d'après le service d'hygiène de Marseille contacté par France Bleu Provence.

Assignée en justice pour non-paiement des loyers

L'ancienne locataire avait refusé de pays son loyer de 520 euros par mois en raison de l'apparition de nombreuses moisissures. Jennifer Mbon a été assignée en justice par l'adjoint au maire. Elle sera entendue devant le tribunal d'instance le 2 mai prochain.

Pour se défendre, son avocat et elle expliqueront au tribunal que l'appartement de l'adjoint était en fait légalement un garage à deux roues quand elle le louait et n'a été reconnu comme habitation qu'en juillet 2018 par un arrêté.

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