: Vidéo Encadrement des loyers : les annonces parisiennes encore trop chères
Une étude révèle que, malgré la loi Alur, de nombreux locataires payent encore trop cher à Paris. Franceinfo a vérifié dans les petites annonces.
Locataires parisiens, manifestez-vous ! Près d'un propriétaire bailleur sur deux loue encore trop cher dans la capitale lorsqu'il se dispense des services d'un agent immobilier. Ce constat, un an après l'entrée en vigueur de la loi sur l'encadrement des loyers (Alur), apparaît dans une étude publiée mardi 25 octobre par l'association de consommateurs Consommation, logement et cadre de vie (CLCV).
Les chambres de bonne hors-la-loi
L'association a examiné 800 petites annonces publiées sur huit sites internet : pap.fr, leboncoin.fr, fnaim.fr, century21.fr, seloger.com, orpi.com, foncia.com et nexity.fr. Il en ressort que 75 % des annonces passées par les agences immobilières sont conformes à l'encadrement des loyers, pour seulement 51 % de celles émanant d'un particulier louant en direct. Ces abus sont fréquents lorsqu'il s'agit de petites surfaces ou d'une chambre de bonne : 46 % des annonces de studios à louer dans la capitale affichent un loyer excessif.
Face à ces chiffres, franceinfo s'est plongé dans les petites annonces sur internet. En comparant, grâce au moteur de recherche de référence pour l'Ile-de-France, les prix proposés par les bailleurs aux loyers de référence majorés (document en PDF) – 20 % de plus que le loyer de référence –, de nombreuses annonces semblent être hors-la-loi. Pour les petits studios parisiens, le montant dépasse parfois de 150 euros le loyer légal.
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