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A Paris et ailleurs, l'encadrement des loyers "progresse", selon la fondation Abbé-Pierre

L'analyse de 25 000 annonces recensées entre août 2022 et août 2023 conclut à "la progression de ce dispositif" mis en place en premier par la mairie de Paris. Mais, à l'échelle nationale, près d'un tiers des loyers dépassent encore le plafond.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un passant regarde les annonces immobilières à Toulouse, le 27 septembre 2023. (ADRIEN NOWAK / HANS LUCAS / AFP)

La part des annonces locatives qui dépassent à Paris le plafond légal est en baisse, selon le baromètre de la fondation Abbé-Pierre rendu public jeudi 5 octobre. Dans la capitale, "28% des annonces analysées en 2023 dépassent le loyer-plafond légal", selon la fondation. Le taux était de 31% en 2022 et de 35% en 2021. Concrètement, pour les locataires, les loyers mensuels non conformes à Paris dépassent en moyenne de 237 euros le plafond légal, soit plus de 2 800 euros à l'année.

L'étude, qui repose sur l'analyse de 25 000 annonces recensées entre août 2022 et août 2023, conclut à "la progression de ce dispositif" d'encadrement des loyers mis en place en premier par la mairie de Paris pour les baux signés depuis 2019.

L'étude présente aussi pour la première fois des résultats d'autres communes, montrant "que de nouvelles villes s'en emparent et cherchent à promouvoir" le dispositif. A Lyon-Villeurbanne, 34% des annonces dépassent le plafond légal (en baisse de 2 points sur un an), à Lille, 37% (contre 43% en 2022) et à Montpellier 16% (en baisse de près de moitié). A l'échelle nationale, la part est de 30%, avec un loyer qui dépasse de 198 euros en moyenne le plafond. La fondation appelle le gouvernement à autoriser les villes "volontaires" qui ont déposé des demandes, telles Marseille ou Bayonne, à mettre en place l'encadrement.

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