Ils étaient environ 12 000 salariés a participer à des grêves d'avertissement jeudi, dans l'ouest de l'Allemagne.
Les ouvriers réclament des hausses de salaires et des avancées sur l'emploi des jeunes, notamment chez ThyssenKrupp et ArcelorMittal.
Le principal rassemblement s'est tenu à Duisbourg, dans la valée de la Ruhr, et a réuni "plus de 3.500 grévistes" selon le syndicat IG Metall. D'autres mouvements ont eu lieu notamment à Brême, Bochum et Essen.
Des usines du groupe français Saint-Gobain et du numéro un mondial de l'acier ArcelorMittal ont été touchées. "Nous produisons de la véritable valeur, les entreprises font de vrais bénéfices, et on veut notre juste part. Ce ne sont pas les cabrioles de la bourse ou de l'euro mais les véritables faits économiques qui comptent", a déclaré le dirigeant d'IG Metall pour la Rhénanie-du-Nord Westphalie, Olivier Burkhard, lors d'un rassemblement de Duisbourg, selon un communiqué du syndicat.
IG Metall négocie depuis plusieurs semaines avec les employeurs de la sidérurgie un nouvel accord salarial et réclame une hausse de salaires de 7% pour les 83.000 salariés de la branche. Les négociations sont menées en parallèle par deux fédérations régionales, une à l'ouest du pays, qui représente 75.000 salariés, et l'autre à l'est pour 8.000 salariés.
Les grèves d'avertissement, sous forme de débrayages et de rassemblements, concernaient mercredi et jeudi uniquement les sites de l'ouest de l'Allemagne, concentrés en Rhénanie du nord-Westphalie (ouest), en Basse-Saxe (centre) et à Brême (nord).
Mercredi, au premier jour de ce mouvement de grève, 2.600 salariés y avaient participé. D'autres actions sont déjà prévues lundi et mardi prochain.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.