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Hollande : "La France entend rester la 5e puissance du monde"

Le président de la République a conclu son premier discours des 70 ans du débarquement en Provence par une allusion à l’actualité. Evoquant les "pages glorieuses" de 1944 dans le Sud, François Hollande a tenu à écarter les doutes sur la capacité du gouvernement à sortir le pays de la crise.
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (François Hollande lors de son discours au Mont Faron ce vendredi © Maxppp)

François Hollande a rendu hommage ce vendredi matin aux 450.000 soldats qui ont débarqué sur les côtes de Provence il y a 70 ans. Les commémorations ont eu lieu au Mont Faron, à Toulon. Un anniversaire pour faire mieux connaître ce débarquement, ses combattants et les libérateurs du sud de la France, qui a pris une résonnance actuelle.

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"Ce débarquement a permis à la France de s’asseoir à la table de la capitulation allemande ", a déclaré le chef de l’Etat. Parlant des "pages glorieuses ", et de "l’héritage de héros célèbres mais le plus souvent anonymes qui ont contribué à la résurrection de notre pays ", François Hollande a fait une allusion à l’actualité immédiate. Celle de l’actualité économique de la France au lendemain de la publication des chiffres de la croissance, restée nulle au deuxième trimestre. "Le souvenir de ce grand moment qui permet à la France d’être ce qu’elle est, sera préservé. La France, cinquième puissance économique du monde entend, par les réformes qu’elle engage, rester à ce niveau ", a-t-il annoncé. 

Brégançon avec "lucidité"

Il s’est ensuite envolé vers le fort de Brégançon pour un déjeuner avec son Premier ministre Manuel Valls. Au menu : la difficile rentrée de l’exécutif sur fond de croissance en berne, chômage en hausse et creusement du déficit (qui sera au-dessus de 4% du PIB).

Le repas a duré un peu moins de trois heures et selon l'entourage du président les deux hommes ont préparé la rentrée en considérant qu'il fallait regarder les chiffres de la croissance avec "lucidité " et "combativité ". Toujours selon l'entourage présidentiel, ils "ont fait un très large tour d'horizon des sujets de la rentrée ", en parlant de l'Irak et des prochains rendez-vous européens, notamment le sommet européen extraordinaire du 30 août.

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