Violences : les policiers en ont assez
Les forces de l'ordre prises pour cible par les casseurs demandent plus de fermeté. L'épuisement les gagne.
Les policiers sont à bout. Hier, mardi 3 mai, une nouvelle manifestation contre la loi Travail à Nantes (Loire-Atlantique) a dégénéré. Sept policiers ont été blessés lors de débordements. Depuis le début des mouvements sociaux, ces scènes se répètent partout en France. Au total, 300 policiers ont été blessés.
"On déteste la police", scandent les casseurs. Les policiers sont exaspérés. "Il faut être beaucoup plus ferme et donner des ordres beaucoup plus fermes", martèle à France 3 Patrice Ribeiro, du syndicat de police Synergie-Officiers.
Des casseurs assignés à résidence ?
A l'Assemblée nationale, l'opposition de droite demande aussi plus de fermeté. Bernard Cazeneuve s'insurge contre les accusations de laxisme. "Il n'y aura aucune complaisance du gouvernement à l'égard de ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre", déclare le ministre de l'Intérieur.
Nicolas Comte, secrétaire général adjoint Unité SGP Police FO, émet une idée : "Il y a un état d'urgence qui permet des assignations à résidence. Il faut en profiter". A quelques semaines du début de l'Euro 2016, les policiers sont à bout. Ils manifesteront le 18 mai pour la troisième fois en six mois.
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