Grève du 7 mars : le bras de fer entre les syndicats et le pouvoir continue
48 heures avant la sixième journée de mobilisation, la gauche tente de convaincre les Français de se mettre en grève le 7 mars. "Si jamais on gagne sur la retraite, ensuite, on pourra gagner sur autre chose", soutient Antoine Léaument, député Insoumis, pour convaincre des passants. Accompagné de militants et de quelques gilets jaunes, il appelle à mettre la France à l’arrêt le 7 mars. "C’est la goutte d’eau qui peut faire déborder le vase (...) Si tout le monde rentre en action, c’est clair que ça fera reculer le gouvernement", poursuit-il.
200 manifestations prévues
À l’appel des syndicats, plus de 200 manifestations sont prévues pour mardi. Un bras de fer malvenu d’après Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat : "Je trouve inacceptable ce que j’ai entendu, comme le leader de la CGT, Monsieur Martinez, qui veut mettre la France à genoux. Il faut bloquer les bloqueurs." Si le mouvement est reconduit, bon nombre de services seront mis en péril.
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