Pour se frayer un passage dans le RER ou attraper le seul train de la matinée, les usagers se sont aujourd'hui armés de patience. Toute la journée, ce train de banlieue n'a pas désempli. Ce soir encore, impossible de desservir toutes les gares ni d'assurer un service ponctuel. Pour entrer dans la rame, en effet, il fallait jouer des coudes. Ce train repart avec dix minutes de retard ; certains voyageurs attendent en vain depuis plusieurs heures. Quatre TGV sur dix, un TER sur deux. Avant-gout des trois mois de mobilisations à venirTrafic très perturbé en région aussi ; cette passagère devra rester une nuit de plus à Lille (Nord). "J'ai passé quatre jours à Lille et je voulais rentrer chez moi et puis voilà, je rentre demain midi, j’enchaîne avec le travail et c'est franchement pénible", confie-t-elle. Une journée compliquée pour les usagers et peut-être un avant-gout des trois mois de mobilisation à venir.