Dans ce technopôle à Nancy (Lorraine), 245 entreprises s'apprêtent à affronter la grève de la SNCF. Pour ce cabinet de conseil de bâtiment, il est impossible de travailler à distance. "On fait des diagnostics amiante dans les stations de métro parisien, donc je ne vois pas trop comment on pourrait le faire en télétravail", atteste Marie-Josée Davanzo, cogérante de l'entreprise. Des minibus affrétés pour les salariésPlusieurs entreprises du technopôle se sont arrangées entre elles. Des navettes sont mises en place sur les trajets longue distance. Cinq départs sont prévus en minibus ; un aller-retour Nancy-Paris est à 100 euros si le bus est plein. "On a consulté une entreprise locale avec laquelle on avait déjà des accords pour des transports aéroport-gare, et on lui a demandé de mettre spécifiquement ce service pour cette période de grève. Il s'est organisé et a trouvé que l'idée était bonne. Aujourd'hui, on se rend compte que c'est un service qui va être très utile", explique Valérie Creusot-Rivière, de l'association NB Technopôle, implantée sur le site. À l'approche de cette grève, les entreprises sont inquiètes. Mais selon l'Insee, les précédents mouvements sociaux ont eu de faibles conséquences économiques.