Médecins généralistes, internes, spécialistes, mais aussi infirmiers et dentistes, des dizaines de syndicats de praticiens étaient dans les rues de Paris dimanche 15 mars. Cela faisait vingt-quatre ans qu'on n'avait pas vu une telle unité pour défendre la médecine libérale. Ils contestaient le projet de loi de Marisol Touraine, dont le tiers payant généralisé est la mesure phare. "Le tiers payant a pris beaucoup d'espace médiatique, mais ce qui se cache derrière, c'est le problème de la suradministration", assure au micro de France 3 Pierre-Antoine Moinard, président de l'Isnar-IMG.Le texte initial pourrait être remaniéMême mécontentement pour les directeurs de cliniques privées, qui devraient baisser leurs tarifs de 2,5 %, et renoncer à certaines activités, explique Lamine Gharbi, président de la Fédération de l'hospitalisation privée.Le projet de loi, qui arrive mardi à l'Assemblée, sera débattu fin mars. Le texte initial pourrait être remanié si le gouvernement entend les arguments des manifestants.