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Les urgences d'Epinal en grève après quatre agressions nocturnes cette semaine

Le personnel soignant demande la présence d'un agent de sécurité la nuit.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Lorraine
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Vendredi 2 août, un piquet de grève sous forme de cercueil a été installé symboliquement devant l'hôpital d'Epinal pour informer les patients. (HERVÉ TOUTAIN/ RADIO FRANCE)

Le personnel des urgences de l'hôpital d'Épinal (Vosges) a débuté vendredi 2 août un mouvement de grève après quatre agressions nocturnes cette semaine, rapporte France Bleu Lorraine. Le mouvement s'ajoute à celui, plus général, de protestation des services d'urgences, que l'hôpital d'Épinal a également rejoint depuis le 1er juin. Un piquet de grève sous forme de cercueil a été installé symboliquement devant l'hôpital pour informer les patients.

Le personnel soignant demande la présence d'un agent de sécurité toutes les nuits et non plus seulement le week-end et la veille des jours fériés. De l'insulte à la gifle en passant par les menaces et les crachats, "ce n'est plus possible de travailler dans de telles conditions" s'insurge Elisabeth Da Silva, secrétaire générale CGT de l'hôpital, interrogée par France Bleu.

Une décision en attente

La direction affirme se préoccuper de la question et assure que "le recrutement éventuel d'un agent de sécurité supplémentaire n'est pas écarté", souligne Henri Mennecier, le directeur général adjoint de l'hôpital. Il explique à France Bleu Lorraine être en phase d'écoute et d'analyse. Une décision pourrait être prise lundi prochain, à l'issue d'une rencontre entre les syndicats et le directeur des hôpitaux d'Épinal et de Remiremont, Eric Sanzalone, de retour de vacances.

Le coût annuel pour l'établissement de l'actuel agent de sécurité présent le week-end est de 70 000 euros, explique la direction. C'est presque la totalité de la somme allouée cette année à l'hôpital d'Épinal dans le cadre du plan d'action Urgences du gouvernement.

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