Le gouvernement espère avoir calmé la grogne aux urgences
La facture est salée pour le gouvernement pour résoudre la crise dans les services d'urgences : 750 millions d'euros. Mais les attentes principales des urgentistes ne sont pas comblées.
Certes, lundi 9 septembre, il y a de vraies mesures et 750 millions d'euros sur la table pour mettre fin à la colère du personnel des urgences, mais la ministre de la Santé a laissé la crise s'amplifier. Agnès Buzyn a fait le tour des hôpitaux et n'a pas toujours été bien accueillie. Cet été à La Rochelle (Charente-Maritime) par exemple, elle avait dû être exfiltrée, prise à partie par le personnel.
Buzyn soutenu par l'exécutif
En cette rentrée sociale tendue avec la réforme des retraites et la menace du retour des manifestations des "gilets jaunes", le gouvernement n'a pas voulu prendre de risques de voir le mouvement se durcir un peu plus. Les annonces ne répondent pas aux attentes à court terme des urgentistes qui souhaitaient un meilleur salaire, l'ouverture de lits ou encore l'embauche de personnel médical. Mais l'exécutif laisse encore Agnès Buzyn gérer seule ce dossier, signe qu'Emmanuel Macron et Édouard Philippe lui font confiance.
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