AIM : une reprise à minima ?
Les employés des abattoirs AIM ont manifesté ce vendredi 20 février, contre l'offre de reprise de leur entreprise.
Les temps sont durs pour les salariés des abattoirs. L'entreprise AIM, en Normandie, connaît de graves difficultés financières. Plus des deux tiers des 600 emplois de la société pourraient être supprimés.
Les salariés sont descendus dans la rue, ce vendredi 20 février, bloquant le site de Sainte-Cécile (Manche). Une marche symbolique jusqu'à la salle des fêtes, où doit se tenir une assemblée générale, a été organisée.
"C'est lamentable"
Ils protestent contre la reprise à minima de leur entreprise. Seuls 30 % de l'effectif serait repris, laissant 279 salariés sur le carreau. Pour les employés, l'offre est inacceptable. "C'est aberrant. Vous savez il n'y a pas grand chose à dire, on est dans une situation pas facile", regrette une femme, face à la caméra de France 3. "C'est lamentable", souffle un homme.
Face à ce mécontentement, la direction promet des améliorations. "Faut qu'on retravaille avec des potentiels repreneurs, essayer de faire augmenter les offres", affirme Stéphane Gouhier, directeur général du groupe.
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