Le journaliste du "Figaro" Yves Thréard compare les "Panama Papers" à des listings de "gens qui ont le sida"
L'éditorialiste a finalement reconnu sur Twitter qu"évasion fiscale et sida n'ont rien à voir", avant d'exprimer ses regrets.
"Cette société de la délation m'exaspère." Le directeur adjoint du Figaro, Yves Thréard, s'en est pris aux révélations des "Panama Papers", sur Public Sénat, mardi 5 avril. Une centaine de journaux du monde entier ont divulgué des documents levant le voile sur un vaste système d'évasion fiscale impliquant des hauts responsables politiques, des sportifs ou des milliardaires.
L'éditorialiste a qualifié ces informations "de moraline médiatique où l'on jette des noms en pâture sans avoir même enquêté, qui ont évidemment été donnés par des services de renseignement américain", avant de poursuivre : "Demain, on va faire quoi ? Le listing des gens qui ont le sida ?"
[VIDÉO] "Demain on va faire quoi, le listing des gens qui ont le #sida?" @yvesthreard remonté contre #panamapapers pic.twitter.com/cqklXV7kom
— Public Sénat (@publicsenat) 5 avril 2016
"La dictature de la délation"
Ces déclarations ont aussitôt suscité de nombreux commentaires.
. @publicsenat @yvesthreard Car comme chacun le sait, avoir le sida est l'indice d'avoir commis un délit.
— Dan Israel (@dan_mdpt) 5 avril 2016
Cher @yvesthreard comment oser comparer la liste des #Panamapapers à "un listing des gens qui ont le #sida "? Violent et blessant !
— Jean-Luc Romero (@JeanLucRomero) 5 avril 2016
Je viens juste de voir l'extrait vidéo d'@yvesthreard.
— emmanuel tellier (@EmmanuelTellier) 5 avril 2016
Il y a des gens autour de lui pour l'aider, lui parler, lui tendre la main ?
Face à ces réactions, Yves Thréard a tenté d'expliquer ses propos, avant d'exprimer des regrets.
@yvesthreard Je regrette la comparaison entre les évadés fiscaux et les malades du sida.
— Yves Thréard (@yvesthreard) 5 avril 2016
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