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Frais bancaires : les personnes les plus pauvres sont les plus impactées

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Frais ban Frais bancaires : les personnes les plus pauvres sont les plus impactéescaires : les personnes les plus pauvres sont les plus impactées
Frais ban Frais bancaires : les personnes les plus pauvres sont les plus impactéescaires : les personnes les plus pauvres sont les plus impactées Frais ban Frais bancaires : les personnes les plus pauvres sont les plus impactéescaires : les personnes les plus pauvres sont les plus impactées (France 3)
Article rédigé par France 3
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Selon une étude publiée ce jeudi 26 octobre, les personnes les plus fragiles sont les plus impactées par les frais bancaires. Chaque client paye en moyenne 34 euros par an, contre dix fois plus pour les plus vulnérables.

Face aux frais bancaires, Sabrina Lahuerta n'a pas eu d'autre choix que de négocier avec sa banque. Ce mois-ci, elle en est à 140 euros de frais d'incident. C'est insupportable pour elle. "Plus on a de problèmes, plus on va dans ce domaine-là, ça devient un cercle vicieux. On a des problèmes mais au lieu d'arranger les choses, on nous enfonce par ces frais", déplore la cliente de banque.

296 euros par an pour les personnes en difficulté

Une spirale négative dont sont victimes de nombreux clients. Selon une étude, en moyenne un client de banque se voit facturer 34 euros de frais d'incident. Pour les personnes en difficulté, la facture explose : 296 euros par an. Ces frais prennent alors plusieurs formes. C'est par exemple 30 euros par chèque refusé, quelque soit le montant. Cela coûte huit euros au client pour chaque opération effectuée à découvert. Chaque lettre d'avertissement envoyée est facturée de 12 à 20 euros. Pour les frais bancaires, la Banque Postale serait la moins sévère, la BNP la plus gourmande.

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