Vente de sous-marins : des dizaines d'années de travail pour les sites français
L'annonce de la signature du contrat entre DCNS et l'Australie a été accueillie avec joie dans les sites français de l'entreprise, qui doit encore supprimer un millier de postes d'ici 2019.
Fabriquer et maintenir en état douze sous-marins, c'est l'assurance de dizaines d'années d'activités pour DCNS. Car c'est en France que seront conçus une grande partie des équipements technologiques embarqués. Le gros du travail sera effectué à Cherbourg (Manche), mais d'autres sites seront concernés par cette commande. À commencer par Lorient. La Bretagne héberge les services informatiques et les architectes navals.
Suppression d'un millier de postes d'ici 2019
Il n'y a pas que la Bretagne. Dans la région nantaise, l'annonce de ce contrat a réjoui ses salariés de la DCNS. "Ça fait chaud au coeur", témoigne une ouvrière. Un enthousiasme partagé par les quelque 200 sous-traitants de DCNS. Mais les syndicats n'oublient pas que cette bonne nouvelle intervient dans un contexte de restructuration pour DCNS, qui doit encore supprimer un millier de postes d'ici 2019.
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