Un label pour les employeurs des pompiers volontaires
Les entreprises qui s'engagent à laisser les salariés partir en intervention ou en formation pendant leurs heures de travail ont désormais droit à un label.
Pierre est pompier volontaire depuis huit ans. Il travaille dans une petite entreprise à Saugues (Haute-Loire) qui fabrique des matelas et des couettes en laine de pays. Mais même au boulot, il a toujours son boitier d'alerte. Il a la chance d'être salarié par une société qui a passé une convention avec le Sdis (Service départemental d'incendie et de secours).
Des heures rattrapées
Il peut donc quitter son poste à tout moment ou presque pour intervenir sur un feu ou accident. "Avec mon employeur, on est parti sur un système pour ne pas pénaliser l'entreprise. À savoir que mes heures ne sont pas perdues par l'entreprise car ce sont des heures que je rattrape". Pierre peut aussi être libéré pour des formations, une dizaine de jours par an en moyenne. En Haute-Loire, on compte 1 600 pompiers volontaires pour seulement une centaine de professionnels.
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