Cet article date de plus de dix ans.

Travail du dimanche : l'ex-président de La Poste chargé d'une concertation

L'exécutif a confié une mission à Jean-Paul Bailly, afin de clarifier la législation actuelle. Il devra rendre sa copie fin novembre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un magasin Leroy Merlin frappé par l'interdiction de travail dominical, à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), le 29 septembre 2013.  ( MAXPPP)

Le gouvernement donne le tempo. Après avoir vu le débat sur le travail du dimanche s'imposer dans son ordre du jour, l'exécutif a choisi de reprendre en main ce dossier explosif en confiant une mission de concertation à l'ancien président de La Poste, Jean-Paul Bailly, lundi 30 septembre. Ses conclusions sont attendues pour fin novembre.

Le mouvement de fronde des enseignes de bricolage Castorama et Leroy Merlin, qui ont ouvert dimanche 14 magasins pourtant frappés d'une interdiction d'ouverture, a poussé le gouvernement à se saisir de cette législation caractérisée par de multiples dérogations.

"Examiner les faiblesses du dispositif actuel"

Jean-Paul Bailly a été rapporteur d'une étude du Conseil économique et social sur le travail du dimanche fin 2007. Selon ce rapport, le travail dominical ne doit pas être banalisé. L'institution avait estimé qu'il fallait assouplir la législation, avec des décisions "au plus près des territoires".
 
Comme l'a indiqué le ministre du Travail, Michel Sapin, l'enjeu de la mission de concertation est d'"examiner les faiblesses du dispositif actuel" et "d'éclairer les enjeux de l'ouverture de certains commerces". Le désir de clarifier le dispositif actuel est partagé à droite comme à gauche, ainsi que par les partenaires sociaux. 
 
Pour Jean Viard, sociologue et directeur de recherche spécialisé dans l'étude des temps sociaux (35 heures, temps libre, vacances...), choisir Jean-Paul Bailly est "une bonne idée". "Il connaît le dossier, il va pouvoir mener une véritable concertation avec les acteurs du dossier", confie-t-il à francetv info.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.