Bricolage : CGT et FO refusent de signer l'accord sur le travail du dimanche
Le gouvernement a autorisé les enseignes de bricolage à ouvrir le dimanche jusqu'au 1er juillet 2015.
Les magasins de bricolage peuvent désormais ouvrir le dimanche (uniquement jusqu'au 1er juillet 2015), mais la CGT et FO ne signeront pas l'accord portant sur les contreparties pour les salariés concernés.
Après la publication, mardi 31 décembre, du décret autorisant les ouvertures dominicales, les négociations sur les contreparties avec les partenaires sociaux de la branche débuteront le 9 janvier. D'ores et déjà, les deux syndicats s'y opposent fermement.
"C'est assez clair, on est contre. Nous ne sommes pas dupes, les syndicats sont juste convoqués pour valider les contreparties, il n'y a eu aucune concertation préalable" avant la publication du décret, a dit Dominique Holle, secrétaire fédéral à la fédération CGT du commerce, premier syndicat aux dernières élections professionnelles des hôtels, cafés et restaurants (HCR).
Le patronat promet plusieurs contreparties
Même discours du côté de FO : "Nous n'allons pas signer un accord qui remet en question la convention 106 de l'Organisation internationale du travail, ratifiée par la France, sur le repos hebdomadaire dans le commerce et les bureaux", a affirmé Christophe Le Comte, secrétaire fédéral du syndicat.
En prévision des futures réunions de négociation, la Fédération des magasins de bricolage et de l'aménagement de la maison (FMB), qui regroupe la quasi totalité des enseignes de la profession, s'est déjà engagée auprès du gouvernement sur plusieurs contreparties : le volontariat, le doublement au minimum de la rémunération, l'attribution d'un repos compensateur et des engagements en termes d'emploi et d'accès à la formation.
"Les patrons ne respectent déjà pas la convention collective. Ils peuvent toujours faire des promesses, ils ne les respectent pas", tranche Christophe Le Comte.
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