Technicolor Angers délocalisé au Brésil
La direction du fabricant de décodeurs cherche un repreneur pour le site angevin. Mais les salariés contestent les nouveaux plans de la direction.
Les salariés de l'usine Technicolor (ex-Thomson) d'Angers, placée en liquidation judiciaire, demandent l'intervention de l'Etat face aux risques de démantèlement du groupe. Selon les syndicats, plus de 1 100 postes sont menacés par une délocalisation au Brésil : 350 à Angers (Maine-et-Loire), 330 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), 70 à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), 44 à Rennes (Ille-et-Vilaine), ainsi que 300 intermittents du spectacle à Saint-Cloud et 28 prestataires à Rennes.
Premier fabricant français de téléviseurs dans les années 1990, la société, qui compte 17 000 salariés dans le monde, a complètement changé de profil en se recentrant sur les studios de cinéma et de télévision, autour de la marque Technicolor, rachetée fin 2000. L'usine d'Angers s'est reconvertie ces dernières années dans la fabrication de décodeurs numériques.
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