Si le constructeur français n'utilise pas de système de trucage, ses moteurs dépassent les normes environnementales. Jean-Christophe Batteria fait le point sur ces annonces sur France 3.
Les moteurs du groupe Renault ont été inspectés par la répression des fraudes. À la différence de Volkswagen, aucun système de trucage n'a été détecté, mais des dépassements de certaines normes en matière d'émission de CO2 et d'oxyde d'azote ont été relevés. "Renault ne triche pas ! L'enquête démontre que les voitures testées sont bien moins vertueuses sur piste qu'en laboratoire", explique Jean-Christophe Batteria. Vingt-huit véhicules en provenance des quatre coins du monde ont été testés et 40% d'entre eux dépassent les normes. Certains polluent jusqu'à cinq fois plus en circulation qu'en laboratoire.
Des tests remis en question
"Ces tests ont la vertu d'être les mêmes pour tous et d'être infiniment reproductibles, mais on le voit bien, ils n'ont aucun rapport avec l'utilisation réelle des voitures. Les constructeurs s'adaptent aux tests pas à la route. La route qui sollicite davantage les moteurs, qui fait travailler les voitures dans des conditions de température défavorables", précise le journaliste. Les ingénieurs de Renault doivent fournir des nouveaux moteurs d'ici quelques mois, il se pourrait bien que les tests changent d'ici là.
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