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Pour profiter de la 4G, il faudra mettre la main à la poche

Le numéro 2 d'Orange affirme, dans un entretien aux "Echos", que les forfaits très haut débit seront majorés de "5 à 10 euros".

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le Galaxy S3 de Samsung, smartphone adapté à la 4G. (JASON ALDEN / BLOOMBERG / GETTY IMAGES)

Utiliser internet sur son smartphone aussi rapidement que sur son ordinateur fixe a un prix. Chez Orange, cela coûtera 5 à 10 euros de plus que les forfaits actuels. Gervais Pelissier, directeur financier de l'opérateur, l'a annoncé lundi 28 janvier dans un entretien aux Echos.

"Au Royaume-Uni, la 4G ajoute 6 à 10 livres au forfait. Nous n'avons pas encore figé nos tarifs en France, mais cela pourrait être 5 ou 10 euros de plus", indique Pelissier. Soit environ 45 euros par mois, en se basant sur un des forfaits "haut de gamme" proposés actuellement par la marque. Un prix quasi-identique à celui pratiqué par SFR. L'annonce de la révision des tarifs devrait intervenir en avril, selon le numéro 2 d'Orange, qui juge "essentiel que les opérateurs qui ont massivement investi dans la 4G la commercialisent à sa juste valeur".

Cette hausse, qui ne concernera que les forfaits 4G, est jugée "raisonnable" par le directeur financier. "Quand vous allez à l'hôtel, vous payez déjà 10 euros par jour pour avoir du wifi. Nous sommes convaincus que les clients sont prêts à payer un petit premium à partir du moment où la couverture et la qualité sont au rendez-vous."

Orange refuse la course au low cost

Alors que SFR a annoncé la semaine dernière une baisse de 25% des prix de ses forfaits les plus complets, Pelissier indique qu'Orange ne suivra pas le mouvement.  "Chez Orange, nous ne procéderons pas à une telle baisse", explique-t-il, justifiant son choix par le fait de proposer "une lecture claire" du marché entre les offres low cost et les autres.

Cette "lecture claire" a aussi pour objectif de rassurer les investisseurs, inquiets d'une érosion des marges des opérateurs depuis la guerre des prix déclenchée par l'arrivée de Free. En 2012, le cours de France Télécom a ainsi chuté de 31%. "La pire performance du CAC 40", rappellent les Echos.

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