Cet article date de plus d'onze ans.

Plus de 40 000 abonnés EDF accusés d'impayé par erreur

A la suite d'un bug rapporté par "Les Echos", l'entreprise a envoyé des ordres de prélèvement non conformes aux banques, qui les ont donc rejetés.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les clients concernés ont reçu des lettres de relance les menaçant de réduire ou de suspendre leur fourniture d'électricité. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Ils sont 41 300, selon Les Echos, à avoir reçu récemment des lettres de relance pour n'avoir pas payé leur facture d'électricité. Ces abonnés d'EDF ont de quoi être surpris, car tous ont opté pour le prélèvement automatique. Depuis quelque temps, l'entreprise reçoit des milliers d'appels de protestation, selon le quotidien économique, qui révèle cette affaire jeudi 21 novembre.

Car l'origine de cette pagaille est à rechercher du côté d'EDF et de son service informatique. Ces derniers ont connu des ratés pour s'adapter au nouveau standard bancaire européen Sepa pour les virements et les prélévements, qui sera obligatoire le 1er février en Europe. A la suite d'un bug, écrit le journal, "EDF a envoyé aux banques des ordres de prélèvement mal conçus, et donc rejetés par ces dernières".

Un courrier d'excuses en préparation

Les clients concernés ont alors reçu une relance les invitant à régulariser leur situation, sans quoi ils risquaient une réduction ou une suspension de la fourniture d’électricité. 

Mais certains clients, qui ont pourtant réglé le problème, subissent encore les foudres d'EDF. C'est le cas des abonnés ayant payé leur facture avec une carte à débit différé, qui ne seront débités que fin novembre. Entre-temps, le système informatique les considère toujours comme de mauvais payeurs et leur envoie automatiquement une "dernière lettre de relance valant mise en demeure".

La direction d’EDF, interrogée par Les Echos, a promis d'envoyer un courrier d'excuses aux clients concernés.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.