: Vidéo Les salariés de Smart appelés à se prononcer sur un retour aux 39 heures
En échange d'un retour au 39 heures, l'entreprise propose aux salariés une prime, une augmentation et 50 embauches.
Pour ou contre le retour aux 39 heures ? Voilà la question à laquelle vont devoir répondre par referendum les salariés de Smart en Moselle. Ce n'est pas la première fois que le cas de figure se présente dans une entreprise.
À Sarreguemines (Moselle), en décembre 2007, les salariés de Continental viennent de voter. Ils acceptent le retour aux 40 heures hebdomadaires pour sauver leur entreprise, du moins c'est ce qu'ils croient. Résultat, deux ans plus tard, l'usine est finalement fermée.
Trop cher, pas assez compétitif... A Vénissieux (Rhône), en 2004, le groupe Bosch menace de délocaliser la production en République tchèque. Par referendum, 98% des 800 salariés du site acceptent de travailler plus pour le même salaire. En 2013, les trois quarts des salariés ont déjà été licenciés. Le site est finalement revendu pour un euro symbolique. On y fabrique désormais des panneaux solaires.
Cas positif
Mais il y a aussi des exemples positifs. En Bretagne, en 2004, les salariés du groupe Doux acceptent de perdre 23 jours de RTT et de ne plus être payés pendant leurs pauses. 300 emplois sont supprimés, mais le pari est réussi. Le groupe est aujourd'hui en bonne santé, grâce, il est vrai, à la faiblesse de l'euro, qui donne un coup de fouet à ses exportations et permet de renouer enfin avec les bénéfices.
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