En visite à Belfort, Bruno Le Maire demande à General Electric d'améliorer son plan social
Face aux syndicats et salariés du site de Belfort, le ministre de l'Economie a estimé que General Electric devait "faire mieux", mais n'a pas donné d'engagement chiffré concernant la préservation des emplois.
Accueilli sous les huées à Belfort, Bruno Le Maire a exhorté, lundi 3 juin, General Electric à revoir son plan social. Pour l'instant, l'entreprise américaine prévoit la suppression de 1 050 emplois. "Le plan social en l'état ne va pas ; 1 050 emplois supprimés, c'est trop et je pense que GE peut et doit faire mieux", a déclaré le ministre de l'Economie devant les représentants syndicaux de General Electric. "C'est une condition préalable pour que les choses s'apaisent sur le site", a-t-il ajouté.
Bruno Le Maire n'a pour autant pas été en mesure de faire une annonce concrète : "Je ne sais pas de combien [d'emplois] nous pourrons descendre – je ne vais pas prendre d'engagement chiffré." Le ministre entend "regarder comment nous pouvons investir à nouveau sur le site, en particulier dans l'activité aéronautique", présentée comme la piste de diversification la plus "prometteuse".
Le ministre de l'Economie est arrivé vers 15h30 sur le site industriel sous les huées et les sifflets de 700 à 900 personnes, selon les chiffres de la police. Il a été particulièrement conspué par une vingtaine de "gilets jaunes" qui s'étaient placés au premier rang des manifestants. Sur les pancartes, cet appel, "sauvegardons notre savoir-faire", et sur une grande banderole de la CGT, cet autre slogan : "Filière industrielle énergie, pour son développement à Belfort".
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