Ascométal : la justice choisit l'offre de reprise française
Cette offre prévoit de conserver les six sites français du groupe sidérurgique, ainsi que la quasi-totalité des emplois.
Elle est portée par l'énarque Frank Supplisson et l'industriel Guy Dollé. Le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) a choisi l'offre de reprise française pour le groupe sidérurgique Ascométal, rapportent des sources judiciaires, jeudi 22 mai.
La justice a retenu l'offre qui conservait les six sites français d'Ascométal et la quasi-totalité des emplois (1 820 sur près de 1 900), écartant les trois autres candidats, dont le groupe brésilien Gerdau. Ce dernier avait pourtant le soutien de l'administrateur judiciaire.
Une offre soutenue par l'Etat et la CGT
L'offre française avait le soutien de l'Etat et de la CGT, le premier syndicat de cette ancienne filiale d'Usinor spécialisée dans les aciers spéciaux pour l'automobile et le secteur pétrolier.
"Le tribunal a fait le choix de l'offre la mieux-disante industriellement, socialement et financièrement", se sont félicités Frank Supplisson et Guy Dollé (ex-directeur général d'Arcelor), dans une déclaration conjointe.
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