Mauvaise nouvelle pour les salariés d'Ascométal. Le groupe sidérurgique Ascométal, qui emploie 1 900 salariés, a été placé vendredi 7 mars en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine), avec une période d'observation de six mois, selon une source judiciaire.Le sort de ce fleuron sidérurgique français, plombé par une dette de 360 millions d'euros, était depuis plusieurs semaines suspendu à de dures négociations entre son actionnaire, le fonds américain Apollo, et les banques Morgan Stanley et Bank of America, qui n'ont hélas pas abouti. Pendant cette période destinée à trouver un repreneur ou un accord sur la dette permettant à l'entreprise de continuer son activité, l'entreprise sera pilotée par un administrateur.L'entreprise, qui s'était déclarée mardi en cessation de paiement, a été reconnue en dépôt de bilan depuis le 25 février par le tribunal. Celui-ci souligne dans sa décision qu'Ascométal dispose de sept semaines de trésorerie. Peu après l'annonce du redressement judiciaire, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a assuré qu'il y avait "plusieurs marques d'intérêt présentant une réelle ambition industrielle" pour une reprise.