Note de la rédaction : une erreur s'est glissée dans le sujet : le porte-parole d’Areva ne s’appelle pas Jérôme Rosso, mais Christophe Neugnot.Au départ, ce sont des défauts constatés sur la cuve de l'EPR de Flamanville qui ont déclenché l'audit et mené à de nouvelles révélations. 400 dossiers de fabrication de pièces de centrales nucléaires auraient été falsifiés dans l'usine Areva du Creusot (Saône-et-Loire), selon des révélations des Echos. En clair : des résultats de tests ramenés dans la moyenne, alors qu'ils étaient tout en haut de la courbe.Des pertes et des suppressions de postesPour Areva, il est encore trop tôt pour évaluer les conséquences sur la sécurité des centrales nucléaires. Pour l'entreprise, qui d'ailleurs ne parle pour l'instant que d'anomalies, l'affaire de toute manière tombe très mal. Le géant du nucléaire français affiche déjà sept milliards d'euros de perte depuis 2014 et a annoncé 2 700 suppressions de postes en France d'ici l'année prochaine.