Économie : General Electric ne créera pas les emplois promis
Contrairement à ce qu’elle avait promis, General Electric ne créera pas 1000 emplois. Les syndicats et l’État demandent des comptes à l’entreprise.
À l’époque le ciel était bleu et les perspectives radieuses. Il y a trois ans General Electric avait permis au gouvernement français la création de 1000 emplois. Aujourd’hui l’entreprise se dédit en revenant sur cet engagement. Les syndicalistes sont désabusés. C’est un gouvernement socialiste qui avait validé la vente d’Alstom à General Electric. D’abord, Arnaud Montebourg, puis son successeur au ministère de l’Économie : Emmanuel Macron.
La facture pourrait s’élever à 34 millions d’euros pour l’entreprise
Le Président de la République reste aujourd’hui silencieux sur ce dossier et c’est Bruno Le Maire, patron de Bercy, qui affirme que General Electric devra "verser des compensations à hauteur des emplois qui n'ont pas été créés en France". Pour l’entreprise, la facture pourrait s’élever à 34 millions d’euros. La direction de l’entreprise annonce chercher une solution alternative, avec un rendez-vous prévu à l’automne, avec l’État.
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