4 vérités - Phillippe Martinez: " Il faut que le patronat nous écoute"

Les syndicats doivent se retrouver à 15h00 cet après-midi, place de la République. Un rassemblement tout sauf unitaire, puisque chacun défilera de son côté. Une division sur laquelle Philippe Martinez ne préfère pas s'attarder, louant plutôt un "1er mai européen" axé sur une idée, la lutte contre l’austérité. "Quand on a du mal à boucler ces fins de mois, quand on ne trouve pas de travail, que la courbe du chômage ne s'inverse pas, c'est de l’austérité", commente le patron de la CGT.

Dialogue social

Les partenaires sociaux et l’État ont bien souvent en France du mal à accorder leurs violons. Une loi sur le "dialogue social" va être instaurée pour mieux collaborer avec les partenaires sociaux. Une idée qui peut aller dans le bon sens, selon Philippe Martinez, mais à certaines conditions: "Il y a effectivement un problème de dialogue social, mais la première chose c'est quelle conception du dialogue social a-t-on en France?", s'interroge le patron de la CGT avant de poursuivre: "On a un patronat qui nous dit, le texte c'est celui-là vous avez le droit de changer une virgule mais on ne sort pas de ce cadre-là. Il faut changer cette conception là (...) il faut que le patronat nous écoute".