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Vidéo Blocage des tarifs du gaz : "M. Castex s'est réveillé un peu tard", raille le LFI Manuel Bompard

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Article rédigé par franceinfo
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Pendant que le Premier ministre "dormait, la hausse des prix du gaz a atteint des chiffres vertigineux", relève l'eurodéputé La France insoumise (LFI). Depuis le mois de janvier, le prix du gaz a augmenté de 57 %.

"Bloquer le prix du gaz, alors qu'il a déjà augmenté...", a ironisé Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, vendredi 1er octobre sur franceinfo, au lendemain de l'annonce par Jean Castex de la mise en place d'un "bouclier tarifaire" pour faire face à la hausse des prix de l'énergie. Après la hausse de 12,6 % qui entre en vigueur vendredi, le tarif réglementé du gaz sera bloqué jusqu'en avril. La hausse des tarifs réglementés de l'électricité sera elle limitée "à 4 %" en 2022, grâce à la baisse d'une taxe.

"Si la situation prêtait à sourire, je dirais que M. Castex s'est réveillé un peu tard" car "pendant qu'il dormait, la hausse des prix du gaz sur déjà trois, quatre mois, a atteint déjà des chiffres qui sont vertigineux", a raillé l'eurodéputé La France insoumise (LFI). Depuis le mois de janvier, le prix du gaz a en effet augmenté de 57 %. Le blocage du tarif réglementé du gaz, jusqu'en avril "permettra d'éviter que ça continue à augmenter", a-t-il néanmoins concédé.

TVA à 0%, tarification par tranche...

Selon Manuel Bompard, "il faut aller beaucoup plus loin" et "organiser la baisse du prix du gaz". À "court terme", il propose de "baisser, par exemple, la TVA de 20 % à 0 %" sur ce prix. Le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon préconise aussi des "mesures de moyen terme ou de long terme" comme "mettre en place une tarification progressive". Autrement dit, faire en sorte "que les premières tranches indispensables à la vie ne coûtent pas la même chose que les surconsommations", a-t-il précisé.

Le député européen LFI suggère aussi de "mettre un terme à la libéralisation du secteur du gaz et de l'électricité". "Si vous vous avez un pôle public de l'énergie, il n'y a plus de dividendes" à verser aux "actionnaires", a-t-il avancé, ce qui constitue pour lui un levier supplémentaire pour faire baisser le coût de l'énergie.

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