Prix de l’électricité : doit-on craindre pour la survie des PME ?
Comme Duralex, qui a annoncé lundi 31 octobre mettre en pause l’une de ses usines pendant cinq mois, plusieurs entreprises ont ajusté leurs activités afin de survivre à la flambée de l'électricité. Présent sur le plateau du 19/20, le journaliste Luc Bazizin fait le point sur la situation.
Lundi 31 octobre, il est envisageable que d’autres TPE et PME mettent leur activité en veille pour faire face à la flambée des prix de l’électricité. “Comme l’indique une enquête de la confédération des PME, 9 % des entreprises envisagent un arrêt de leur activité à cause de la hausse du prix de l’énergie”, explique le journaliste Luc Bazizin, présent sur le plateau du 19/20. En 2021, l’énergie ne dépassait que 3 % du chiffre d’affaires pour 21 % des entreprises, ce chiffre sera de 60 % en 2023.
Tenir jusqu'en 2023 pour espérer s'en sortir
Bon nombre de ces petites entreprises montrent des signes de fragilité. La trésorerie se dégrade pour 38 % d’entre elles, en raison du retard ou des incidents de paiement notamment. “Du coup, beaucoup peinent à payer leurs charges ou à rembourser leurs prêts. Plus de 56 % subissent des difficultés d’approvisionnement”, souligne le journaliste. En plus de cela, plus de la moitié de ces petites entreprises dépensent 10 % de plus pour produire. Malgré les 7 milliards d’euros d’aide aux PME, il faudra tenir jusqu’en janvier 2023, date à laquelle elles obtiendront une réduction immédiate sur leur facture d’électricité.
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