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En attendant le sommet qui doit sauver l'euro

C'est un sommet présenté comme "décisif" qui s'ouvre demain à Bruxelles. Les pays de la zone euro se retrouvent pour, enfin, mettre sur pied leur fonds de soutien. Rien n'est réglé concernant la Grèce... Et c'est désormais l'Italie qui inquiète, à tel point que le fonds de stabilité pourrait être activé.
Article rédigé par franceinfo
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Stopper l'hémorragie. A tout prix. La facture risque d'être salée : après la Grèce, l'Italie ? Les pays de la zone euro n'en ont pas fini avec la dette abyssale de la Grèce que, déjà, s'invite celle de l'Italie. Et si d'autres pays européens tombaient, comme un château de cartes ?

Il y a donc urgence. Demain, au sommet de Bruxelles, c'est tout simplement l'avenir de l'euro qui va se jouer. Les pays membres de la zone euro doivent trouver une solution durable.

La France et l'Allemagne sont en première ligne, pour défendre un plan qui prévoit d'effacer près de la moitié de la dette grecque, de recapitaliser les banques et de renforcer le Fonds européen de stabilité financière - le FESF, sorte de super-bouclier qui protègera durablement l'euro...

L'Italie, prochaine sur la liste


Le FESF pourrait servir très vite : les pays de la zone euro réfléchissent très sérieusement à activer ce bouclier pour acheter de la dette italienne, et éviter que les taux d'emprunt du pays ne s'envolent - ils sont actuellement à 6%. Un niveau plutôt difficile à tenir sur la durée, avec une dette de plus de 1.900 milliards d'euros.

Silvio Berlusconi a eu beau marteler hier que personne ne devait avoir peur de son pays, personne n'est dupe. Le conseil des ministres extraordinaire qu'il présidait n'est pas parvenu à un accord - il est question de relever l'âge de la retraite à 67 ans. Les pourparlers sont toujours en cours.

Des discussions, il y en a d'ailleurs un peu partout, à la veille de ce sommet européen. Angela Merkel n'a pas fait mystère de son intention de présenter les grandes lignes d'une solution, demain matin devant la Bundestag, avant de partir pour Bruxelles. Et Nicolas Sarkozy, lui, se souvient qu'il doit présider dans neuf jours le sommet du G20.

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