Temps de travail modifié : des réussites et des échecs
France 2 revient sur les exemples d'entreprises qui ont touché au temps de travail pour survivre.
L'usine Smart France d'Hambach souhaiterait repasser aux 39 heures. Des accords collectifs sur le temps de travail ont déjà été conclus par le passé.
En 2007, Sabena Technics passe de 35 à 39 heures pour sauver son site de Bordeaux. "En contrepartie, pas d'augmentation de salaire mais une prime de 1 500 euros et un système d'intéressement", précise Margaux Manière en plateau. Résultat gagnant : le site a été sauvé et la direction indique avoir embauché 200 personnes.
Diminution du temps de travail
En revanche, l'usine Bosch de Vénissieux n'a pas survécu. En 2004, l'équipementier automobile passe de 35 à 36 heures et ses salariés perdent six jours de RTT. Dix ans après, c'est la fermeture.
En 2009, pour faire face à une baisse d'activité, Poclain Hydraulics fait passer ses employés de 35 à 32h30. Leur rémunération baisse et l'accord ne fait pas l'unanimité. Mais selon l'entreprise, cela a permis d'éviter un plan social.
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