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Ruptures conventionnelles : un ajustement coûteux
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France 3
Les ruptures conventionnelles, très prisées par les employeurs et les salariés, coûtent très cher à l'Unédic.
Les comptes de l'Unédic sont plombés par le succès des ruptures conventionnelles utilisées par les salariés et les employeurs. Après 24 ans à diriger une boutique de prêt-à-porter dans une grande enseigne de vêtement, Chantal Micheli, souhaite aujourd'hui quitter l'entreprise. Mais plutôt que de démissionner, elle va demander une rupture conventionnelle. "C'est plus sécurisant qu'une démission, puisqu'on peut toucher des indemnités et puis on a droit au chômage, ce qui me permettra de me former", avance-t-elle.
Préserver les intérêts des deux parties
Dans cette entreprise de 5 000 salariés, le DRH signe une centaine de ruptures conventionnelles par an. C'est pour lui un système équitable, qui préserve les intérêts des deux parties. "L'intérêt de l'entrepreneur, c'est d'avoir des salariés qui viennent travailler avec envie. L'ajustement qui est permis par la rupture conventionnelle réside ici ", affirme Jean-Paul Charlez, président de l'association nationale des DRH.
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