Réforme du Code du travail : la mobilisation vue par la classe politique
"Nous tiendrons", avait prévenu le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, avant le début de la manifestation contre la réforme du Code du travail. Une équipe de France 2 est allée recueillir les réactions après cette première journée de mobilisation.
Dans les ministères, au PS, chez Les Républicains, comme au FN, la rue a été scrutée ce mardi 12 septembre. Mobilisation en demi-teinte, le gouvernement évite de crier victoire. "Il ne faut pas se satisfaire d'une bonne, d'une mauvaise, ou d'une moyenne mobilisation, il faut entendre l'inquiétude des Français. Elle ne s'exprime pas que par la rue, et nous avons cette responsabilité de l'entendre", a réagi le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner.
Mélenchon dans le viseur du FN
La direction du PS n'avait pas appelé à manifester, mais se sent solidaire des mots d'ordre. "Il y a des formes d'action qui divergent, mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas un point d'accord très fort sur la régression que constituent ces ordonnances", explique à France 2 Olivier Faure, député PS. Au FN, c'est le grand rival Jean-Luc Mélenchon qu'on a observé. Le député frontiste Sébastien Chenu estime que "sa tentative de récupération pathétique et piteuse est un véritable échec". Quant à LR, la réforme avait été appliquée, mais opposition oblige, gouvernement et syndicats sont renvoyés dos à dos. L'exécutif a fait savoir que le calendrier ne bougerait pas. Les ordonnances entreront en vigueur dans deux semaines.
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