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La suppression de l'ENA est une mesure "populiste" pour Jean-Louis Debré

L'ancien ministre et fils du fondateur de l'ENA, Michel Debré, ne comprend pas le souhait d'Emmanuel Macron de supprimer cette école qui forme les hauts fonctionnaires.

Article rédigé par franceinfo
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Jean-Louis Debré, le 30 mai 2018 à Montbéliard. (LIONEL VADAM  / MAXPPP)

"Il y un côté populiste" à la proposition de suppression de l'ENA que devait faire Emmanuel Macron lundi 15 avril, a affirmé Jean-Louis Debré, mercredi 17 avril sur franceinfo. L'ancien ministre de l'Intérieur est aussi le fils de Michel Debré, qui a fondé l'ENA avec le général De Gaulle en 1945.

"Si on veut donner satisfaction à ceux qui combattent l'excellence, si on veut supprimer l'ENA, demain on va supprimer toutes les grandes écoles" a continué Jean-Louis Debré en dénonçant une volonté de faire disparaître "la sélection, l'excellence" et donc l'Ecole nationale d'administration.

Pour l'ancien ministre, "l'ENA a permis une démocratisation" en instaurant un concours à l'entrée de la haute fonction publique. "On devrait déjà s'occuper de la qualité de notre enseignement scolaire et de l'arrogance de l'élite politique", a-t-il estimé.

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