La suppression de l'ENA est une mesure "populiste" pour Jean-Louis Debré
L'ancien ministre et fils du fondateur de l'ENA, Michel Debré, ne comprend pas le souhait d'Emmanuel Macron de supprimer cette école qui forme les hauts fonctionnaires.
"Il y un côté populiste" à la proposition de suppression de l'ENA que devait faire Emmanuel Macron lundi 15 avril, a affirmé Jean-Louis Debré, mercredi 17 avril sur franceinfo. L'ancien ministre de l'Intérieur est aussi le fils de Michel Debré, qui a fondé l'ENA avec le général De Gaulle en 1945.
"Si on veut donner satisfaction à ceux qui combattent l'excellence, si on veut supprimer l'ENA, demain on va supprimer toutes les grandes écoles" a continué Jean-Louis Debré en dénonçant une volonté de faire disparaître "la sélection, l'excellence" et donc l'Ecole nationale d'administration.
Pour l'ancien ministre, "l'ENA a permis une démocratisation" en instaurant un concours à l'entrée de la haute fonction publique. "On devrait déjà s'occuper de la qualité de notre enseignement scolaire et de l'arrogance de l'élite politique", a-t-il estimé.
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