À l'appel de sept syndicats, les fonctionnaires, les cheminots, les agents de la RATP ou encore les contrôleurs aériens sont en grève ce jeudi 22 mars pour dénoncer les réformes qui les concernent. Il y a 35,4% de grévistes à la SNCF.
Pour ces habitants de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), se rendre au travail ce jeudi 22 mars s'apparente à un parcours du combattant. Les rares rames qui circulent sont souvent bondées. De nombreux Transiliens et RER sont supprimés, et sur les quais, chacun tente de trouver une solution pour parvenir au bureau. Pour ces usagers, c'est le système D qui s'impose. Les retards s'accumulent.
Des usagers agacés ou compréhensifs
En gare de Strasbourg (Bas-Rhin), le trafic TER et TGV est particulièrement impacté. Si certains sont parvenus à anticiper, d'autres n'ont pas d'autre solution que de prendre le train. Sur les quais de la gare de Saint-Lazare (Paris), les trains arrivent au compte-goutte et c'est la colère qui prédomine. Mais pour d'autres passagers qui soutiennent discrètement les cheminots, cette grève est bel et bien nécessaire. À Besançon (Doubs), la SNCF a mis en place des bus de substitution sur les lignes régionales les plus impactées. Car à l'intérieur de la gare, de très nombreux trains sont restés cloués aux quais.
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