Grève des fonctionnaires : une journée d'action en demi-teinte
En duplex depuis Paris, le journaliste Carol Cuello revient sur la journée mobilisation des fonctionnaires, mardi 22 mai, et son relatif succès.
Tous les secteurs de la fonction publique ont tourné au ralenti ce mardi 22 mai. C'est la troisième journée d'action des fonctionnaires depuis l'élection d'Emmanuel Macron, et la première fois depuis 2010 que tous les leaders syndicaux se retrouvent derrière une même banderole. Alors, ont-ils réussi à mobiliser ? "C'est une journée de mobilisation en demi-teinte. Dans la mesure où il y a eu plus de 140 défilés sur toute la France, c'est un succès, mais la mobilisation aujourd'hui est largement inférieure, si l'on compare avec la grande journée qu'il y avait eu le 22 mars dernier", explique le journaliste Carol Cuello, en duplex depuis Paris.
Une convergence des revendications qui réjouit les syndicats
Ici, à Paris, le cabinet indépendant Occurrence a noté qu'il y avait eu 16 400 manifestants, bien moins que les 50 000 manifestants de mars dernier. C'est vrai que les cheminots étaient moins nombreux. On retrouve le même phénomène dans l'Éducation nationale, 12,5 % de grévistes, à comparer avec les 17 % de grévistes de la fois dernière, mais les leaders syndicaux se montrent plutôt satisfaits dans la mesure où il y a une convergence au niveau de leurs revendications. Ils exigent l'arrêt des suppressions de postes et la fin du gel du point d'indice. À noter que ces manifestations ont été émaillées d'incidents du fait des black blocs, ces anarchistes. Il y a eu 20 interpellations et une demi-douzaine ont vu leurs devantures vandalisées.
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