Cet article date de plus de douze ans.

Florange : un repreneur éventuel prêt à investir 400 millions d'euros, selon Montebourg

Le gouvernement a trouvé un repreneur pour le site ArcelorMittal de Florange. C'est ce que a déclaré mercredi Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, à l'Assemblée Nationale. Déclaration qui intervient deux jours avant la fin du délai accordée par ArcelorMittal au gouvernement français pour trouver un candidat à la reprise des hauts fourneaux.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Devant les députés, Arnaud
Montebourg a annoncé mercredi qu'un repreneur s'était proposé à investir près de 400
millions d'euros si ArcelorMittal acceptait de céder le site de Florange. " Nous
avons un repreneur qui est un aciériste, un industriel,
qui n'est pas un financier, qui, par ailleurs, souhaite investir son argent
personnel, et excusez du peu, est disposé à investir jusqu'à près de 400
millions d'euros dans cette installation pour la rénover
" , a précisé le ministre du
Redressement productif.**

"Ce n'est pas courant dans un certain nombre
d'affaires où le gouvernement peine à trouver des solutions" (Arnaud Montebourg)

Interrogé, le ministère a toutefois précisé qu'il y avait bien toujours deux repreneurs sur les rangs pour l'ensemble du site, alors qu'ArcelorMittal n'est prêt à en céder qu'une partie, ce qui a déclenché un bras de fer entre l'industriel et le gouvernement. Le président Hollande a demandé mardi à Lakshmi Mittal" qu'il assure un avenir industriel aux hauts-fourneaux, ainsi qu'à la totalité de la chaîne de production en aval de l'acier de Florange " , a détaillé le ministre.

Par ailleurs, au sujet d'une nationalisation temporaire du site de Florange, Arnaud Montebourg a indiqué que le gouvernement
envisage de mobiliser des participations de l'Etat pour la financer. "Nous souhaitons par
ailleurs qu'elle ait lieu à coût nul pour les finances
publiques et nous envisageons l'usage des participations de l'Etat,
parfois dormantes, que nous pourrions transférer dans le
financement de ce scénario
", a-t-il dit lors de la séance des
questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, sans plus de
précision.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.